Tour de France 2022
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Plus que le Tour de France, je vais revenir ici sur tout mon programme de l'été 2022: Ventoux, Cholet, Tour... et même un peu plus.
Les vacances commencent donc au mois de Juin. Rendez-vous vers Avignon, pour faire la surprise à mon cousin pour son anniversaire. "Mais qu'est-ce que tu fais là ?" fut sa première réaction en me voyant. On lui avait annoncé la présence de quelqu'un, mais il n'avait à aucun moment imaginé que ça serait moi. Première surprise réussie !
Une semaine de vacances sur Avignon, avec bien évidemment un passage incontournable par le mont Ventoux. Comme par hasard, le mardi il y a justement le Mont Ventoux Dénivelé challenge. Les choses sont bien faites. Jour de congé idéalement posé, je pars dès le matin vers le Mont chauve. Semaine caniculaire, c'est top pour moi qui adore la chaleur... Montée en souffrance, mais c'est le Ventoux me direz-vous. Peu de monde sur les routes, on est très loin des affluences du Tour de France. Vers le sommet, j'ai droit à un "Allez MacFly !" de la part du directeur de l'équipe du Stade Rochelais, de quoi m'aider à finir la montée. Bloqué à 100m du sommet, je me dépêche de redescendre pour trouver un coin à l'ombre avant le passage de la course. Petit arbre vers 3km du sommet, là, je suis plutôt content qu'il n'y ait pas l'affluence du Tour pour pouvoir m'y mettre et manger.
"Rodania", passage des voitures ouvreuses, avant la course féminine. Un petit groupe d'une dizaine de filles, avec Kim en tête <3 plusieurs FDJ, dont Marta Cavalli qui ira chercher la victoire au bout ! Ensuite, elles sont presque toutes seules, ce qui me laisse bien le temps pour encourager mes chouchoutes avec leurs chants: Margaux, Lucie y auront droit. Et les bonjours des DS de FDJ, VW Schijndel, St Michel... Pas de voiture balai pour les filles, ce qui laisse à toutes le privilège de monter le Ventoux (depuis Sault pour elles). La dernière à passer sera Charlotte, que je voyais pour la 1ère fois, et qui a failli s'arrêter au virage d'en dessous, mais bien obligée d'aller en haut, pour retrouver la voiture de son équipe.
Après la course femmes, c'est l'heure du repas, et de se faire rejoindre par un père et ses enfants. Par pur hasard, ceux qui étaient à côté de moi lors de l'étape du Ventoux du Tour de France 2021 !
Deux passages pour les hommes, qui auront fait les montées depuis Sault, puis Bédoin. Pour le premier, on a droit à une échappée puis le peloton. Au deuxième, c'est des petits groupes, avec plein de FDJ aux premiers rôles. Et de nombreux coureurs qui ont abandonné avant le chalet Reynard.
Après ces quelques jours sur Avignon, retour chez mes parents, qui ne m'attendaient pas du tout non plus. Mon frère était au courant et les avait fait patienter pour un weekend imprévu. Totale surprise pour mes parents, qui ont été complètement perdus en me voyant au portail. Après l'effet de surprise et un weekend bien sympathique en famille, il est rapidement temps d'aller sur la course suivante: les championnats de France.
On commence par le jeudi, et les contre-la-montre. Arrivé tôt, j'ai le temps de découvrir la zone d'arrivée. Malheureusement, tout est bloqué avec des restrictions covid. Je profite donc pour faire une reconnaissance du circuit: une belle pente dès le début, puis ça ne fait que monter/descendre, et un final dans la ville de Cholet. Passer par l'arrière dans la zone me permet d'aller voir certains coureurs, et notamment ma chouchoute du jour, Clémentine Tessier, que je vois pour la 1ère fois, et qui a l'honneur de participer aux championnats de France pour la 1ère fois aussi. Retour vers la 1ère montée du circuit pour manger, et encourager les filles pour chaque passage ! Pour les dernières, je peux même les voir une deuxième fois en allant sur la fin du circuit. Et à la fin, c'est Audrey qui gagne ! Avec Juju et Cédrine sur le podium, comme l'an dernier.
Puis retour dans ma bosse, pour le passage des amateurs et des élites hommes. La chaleur commence à arriver, et la fatigue aussi... comme pour les femmes, chacun a droit à son petit Allez allez, puis un deuxième passage pour les derniers, et direction le podium. C'est pas mon Benji qui gagne, mais il finit quand même dans les 3.
Après les podiums, je tente d'aller aux bus, histoire de féliciter Audrey and co. Mais la sécu bloque. Heureusement un "MacFly ! Viens prendre une coupe avec nous." d'Audrey en personne, me sert de passe-droit. Je profite de l'occasion pour faire une photo tout en bleu-blanc-rouge avec la championne du jour.
Vendredi, après le travail, je passe par Cholet pour la présentation des équipes. J'y retrouve Niels, que j'avais croisé au Lotto Thüringen Ladies Tour. Seules les équipes UCI sont présentées, et groupées pour les filles sans équipières, donc pas possible de faire les chants spéciaux pour Margaux, Camille, GlaGla, Audrey... pas de Juliette non plus, qui a son hôtel un peu loin. Et côté Hommes, pas de David, pour éviter un covid de dernière minute avant le Tour. Un peu déçu par cette présentation, malgré les signes de Nono, Bryan, Antho, Wawa...
Samedi, course amateur pour commencer (et un peu de pluie aussi). Ce qui me permet surtout de découvrir le circuit, et la bosse principale: la côte de la Séguinière. Je me déguise, comme à mon habitude, et chante, de quoi me faire repérer sur la fin de course.
Après la course amateurs, je fais quelques montées de la bosse moi aussi, et assiste aux repérages de certains coureurs, dont Julian et Léo, de la Bike Aid, accompagnés de Julian, Flo et Rémi, de la Deceuninck. Puis apéro offert par un groupe de supporters dans la bosse, et pique-nique.
Place à course femmes maintenant ! Tout plein de chouchoutes dans le peloton, des mouvements de course à chaque tour, que du bonheur ! En plus dans le final, c'est des chouchoutes qui vont se jouer la gagne. Ça attaque de partout, difficile de suivre, tout en se dirigeant vers la ligne. Audrey et GlaGla à deux pour la victoire ! Margaux, Juju, Lucie dans le groupe pour la 3ème place ! Je m'éclate une dernière fois la voix, puis vais vers la ligne voir qu'Audrey vient de faire le doublé ! Podium, puis j'essaye d'aller aux bus, encore bloqué, mais sur le 2ème parking je peux aller voir Juju, et récupérer un badge auprès de ses parents qui n'en ont plus besoin. Je peux donc passer dire bonjour et débriefer avec Camille, Margaux, la maman de GlaGla, Audrey... puis rentrer me reposer.
Dimanche, dernier jour. Sur place au départ, beaucoup plus de monde que la veille, la météo est meilleure il faut dire. Heureusement j'ai le badge pour pouvoir aller dire un bonjour et un bonne chance à mes chouchous, et notamment les 2 coureurs de la Bike Aid, qui ont moins de succès que FDJ ou autre Cofidis...
Un peu avant le départ, je pars en tête pour aller me replacer dans la côte clé. À chaque tour un chant différent. J'essaye d'alterner pour chacun dans l'échappée. Au peloton, c'est soit pour une équipe, soit un coureur. Wawa qui sourit quand il reconnaît mon chant ! Un petit "et il est où David Gaudu ?" pour la route. Je retrouve aussi Sébastien, aka Napoléon dans le Portet d'Aspet 2021, déguisé en Brice de Nice cette année. Peu d'action sur les premiers tours, il faut vraiment attendre la fin pour que ça bouge vraiment, moment où il faut aussi se diriger vers l'arrivée, espérer (et gueuler) fort pour Benji, mais ça ne suffira pas. Finalement, c'est Flo Sénéchal qui s'impose et portera le beau maillot tricolore pendant un an !
Après les championnats de France, et en attendant le Tour dans la région, place à un petit weekend dans les Pyrénées en famille. Quelques cols au programme: la Core, Catchaudégué, Latrape et Agnès. La chaleur est bien présente, de quoi bien souffrir. Mais le repos avec vue sur les montagnes, ça se mérite ! Même pour ceux qui montent en vélo électrique :)
Après les derniers préparatifs, place au Tour ! Au programme, une grosse dizaine d'étapes, ça promet un beau spectacle. Première étape, c'est rendez-vous dans la côte des Cammazes. On trouve une place pour la voiture et retrouver des amis: Violette et Colin, mais surtout Cédric, qui vient depuis Toulouse en vélo ! Je fais moi aussi le col à vélo, en chantant pour David dans la descente, encouragé dans la montée, toujours un régal cette ambiance Tour de France ! Au passage de la caravane, inauguration de mon nouveau déguisement de coq gonflable, c'est un succès ! Sur l'étape, c'est peloton groupé, avec Benji qui se prépare pour attaquer quelques mètres plus loin et s'envoler en solo vers la victoire !
Le lendemain, c'est repos pour les coureurs, donc vélo pour moi. Un airbnb quasiment sur le parcours, je teste donc le col de Port, mais aussi et surtout le mur de Péguère ! Quelle horreur ! Du 12 % de moyenne sur 4 km, 20 % au max, pas de répit, le soleil et la chaleur qui viennent enfoncer le clou. Mais c'est fait ! Un bon gros moreau de coché dans ma liste de cols à faire. J'aurais préféré le faire avec une meilleure météo, peut-être si je repasse dans le coin... L'après-midi, c'est repos dans les montagnes, très agréable !
Mardi, place à l'étape suivante. Départ du airbnb en vélo, vers le col de Péguère. Musique à fond, déguisement et Mookie pour dire bonjour, parfait pour rester discret. "Comment ça va cette année ?" les habitués sont là. Comme attendu, la partie mur est interdite au public (pas merci ASO, c'est moins drôle), donc placement juste avant. Quelques allers-retours pour passer le temps. Une interview de NOS, surpris d'entendre des musiques néerlandaises. Au passage des coureurs, ils sont un peu partout, j'ai droit à quelques réactions, notamment un grand sourire de Benji ! Dernier bonus de la journée, la crevaison dans la descente...
Mercredi, la météo n'est pas au beau fixe. Pour aller facilement vers l'étape du lendemain, je vais dans un col de début de Tour: la Hourquette d'Ancizan. On trouve une place, juste avant l'entrée dans les nuages. Descente vers le lac de Payolle, puis remontée avec quelques encouragements, et quelques supporters qui me reconnaissent, toujours marrant. En haut, superbe vue dans les nuages ! Par contre, ça capte rien dans la Hourquette, impossible de suivre la course. Heureusement, une photographe s'arrête juste à côté de moi, j'ai donc su 1 minute avant son passage, que Thibaut arrivait seul en tête ! J'ai tout donné pour lui ! Puis pour Romain dans les poursuivants, et David dans le peloton. David qui me tire la langue en passant... Bien que placé en début de course, il y en a déjà de partout, jusqu'à Flo Sénéchal qui fait des grands signes pour me remercier des grands encouragements.
Jeudi, c'est déjà la dernière étape Pyrénéenne, mais l'étape reine. Pour l'occasion, toute la famille est là. C'est donc montée d'Hautacam en vélo pour mon frère, mon père et moi, et à pied pour les filles. Dans la montée, je retrouve des habitués, dont Sébastien, encore. Très beau col ! Mais la chaleur arrivant, la fin est difficile. En redescendant pour retrouver la famille qui a trouvé un coin à l'ombre, je m'arrête discuter avec Estelle, croisée lors du dernier Paris-Roubaix... avant la course, on profite de la sono pour faire la chenille et danser un Links-Rechts avec les voisins néerlandais. Pas de coq aujourd'hui, le dress-code, c'est un tutu pour toute la famille ! Concernant la course, c'est quasiment du un par un, le visage très marqué. Arrivée au sommet, donc redescente avec les coureurs. Bon malheureusement David ne m'a pas doublé alors que je chantais pour lui tout au long de la descente.
Après une journée de repos et rangement à la maison, je repars pour la dernière étape de la course hommes. Le chrono entre Lacapelle-Marival et Rocamadour. De mon côté, ce sera à pied, dans le premier tiers du parcours. En allant me placer, j'ai encore droit à un "Salut MacFly !", mais cette fois-ci de la part de David Gaudu, qui faisait la reco. Au passage de la caravane, outre les habituels "comment ça va aujourd'hui ?", j'ai aussi eu la méga poignée de céréales Leclerc, 34 sachets reçus en une seule fois.
Qui dit chrono, dit passages individuels. J'ai la technique avec la liste des passages sur le téléphone pour encourager chacun par son prénom (ou surnom). Les gens autour sont toujours surpris que j'arrive à reconnaitre les coureurs d'aussi loin... Et évidemment, des encouragements bien plus forts pour mes chouchous ! Par contre, la journée et longue et mon coq fatigue plus vite que moi, plus de piles, obligé d'utiliser l'enceinte chargeur pour survivre.
En journée de transition entre les hommes et les femmes, je fais halte sur les terres de Romain et Rémi, pour retrouver Bastien et sa petite famille. Une petite sortie dans les environs pour découvrir la region de Châtel Guyon, Volvic et quelques bosses. Puis c'est sur le canapé qu'on assiste à la victoire de Lorena, qui prend le 1er maillot jaune, et un maillot vert qui finira dans ma collection :)
Lundi, nouvelle étape sur les bords de route. On commence par la première côte du jour, celle de Tigeaux. Un peu moins de monde que pour les hommes, mais une bonne ambiance quand même, surtout quand on fait la bosse plusieurs fois, pour le fun ! Caravane beaucoup plus faible aussi, route bloquée bien plus tard... cette côte, c'est aussi l'occasion de rencontrer pour la première fois un collègue, que je n'avais vu qu'en visio avant. Un scénario Tour, qui change des courses féminines, avec Sabri dans l'échappée, et un peloton plus loin.
Puis une deuxième partie pour cette étape, dans la montée finale, où il y a deux passages, et un peloton totalement éclaté, suite à des bordures et des chutes (Wally, Marta, Anne pour mes chouchoutes touchées...). J'ai bien gueulé, par contre, c'est beaucoup plus compliqué de se déplacer en coq qu'en vélo. Mais mon costume est validé par Éva, la journée est donc réussie !
Mardi, c'est champagne ! Je gare la voiture près de l'arrivée et vais en vélo jusqu'à Reims pour le départ. Sur le parking, j'ai droit à beaucoup de bonjours et de discuter avec quelques chouchoutes. Puis passage touristique à la cathédrale, un premier point de croisement avec le peloton avant le départ réel, et direction la fin du parcours en coupant un peu.
Deux passages, l'un à l'entrée du circuit, où Mischa passe en tête, mais trop timide, ne veux pas dire bonjour devant les caméras. Et un deuxième passage dans le mont Bernon, où Juju passe en très bonne position, ce qui me permet d'être vu et entendu à la télé. Ensuite, j'ai droit à un wheelie rien que pour moi de la part de Lorena Wiebes. Et mes autres chouchoutes un peu éparpillées dans différents groupes, de quoi chanter pour presque chacune. Après une montée de la bosse moi aussi, je vais à l'arrivée, où je peux entre-autres récupérer une boite de gâteaux offert par l'équipe des Madeleines St-Michel. Je fais aussi la bosse d'arrivée, très dure aussi, qui a souri à Cécilie quelques minutes plus tôt. Puis retour à la voiture, le compteur affichant les 100 km !
Mercredi, c'est l'étape des chemins blancs ! Pour l'occasion, j'ai choisi le secteur de 4km, du plateau de Blu. Rien que de le prendre en voiture, on sent la difficulté. Je me gare au milieu puis sors le vélo pour le faire à mon tour. Effectivement, c'est spécial ! Comme sur les pavés, il faut savoir choisir la meilleure trajectoire, entre des cailloux parfois très gros. Petite boucle qui me permet de faire le secteur 3 fois, 3 fois plus de plaisir.
En plus, son nom indique un plateau, le plateau est en fait la fin du secteur, il consiste plutôt à la montée vers le plateau, avec une petite pente à 18 % juste avant les cailloux pour se mettre en jambes. Sur l'une des montées, j'ai aussi l'occasion de rouler avec la présidente de la marque Liv, qui fera tout le final de l'étape. Pas de crevaison pour moi, mais une pour Cécilie, moins chanceuse que la veille, mais une chance pour moi qui ai droit à un long passage TV quand la caméra la filme remontant vers le groupe de tête. Ensuite, c'est toujours des petits groupes, ou individualités, comme Lorena qui passe en me faisant signe de chanter plus fort.
Jeudi, c'est une étape de transition, mais pas du tout de repos comme dirait David. Pour ma part, ce sera la côte de Gripport. Comme d'habitude, quelques descentes/montées pour passer le temps et un petit passage par les Vosges. J'aurais eu droit à des chips, offertes par d'autres spectateurs qui en étaient à l'apéro lors d'un de mes passages. Deux jeunes étaient là avec drapeau et corne de brume, je les ai fait courir à côté de moi à chaque passage, pour les fatiguer et mettre un peu d'ambiance, le genre de trucs qui n'arrive que sur le Tour !
Et puis, c'est aussi l'occasion de retrouver Mille Troelsen, un chouchoute Danoise qui habite dans le coin, et roule pour l'équipe locale, les Macadam Cowboys. Pour l'étape, rien de bien spécial, une échappée avec Victoire, un passage TV avec le peloton, et Loré qui gagne au sprint, sprint vécu sur une aire de repos, en allant vers l'étape suivante.
Vendredi, c'est arrivée en Alsace (donc je fais le plein de Flammenküche), et la montagne aussi. Pour cette étape, on se trouve proche du Mont Sainte-Odile. Bien que pas présent sur la course, je me fais un petit plaisir, avant d'aller faire des aller-retours dans les bosses du jour, en chantant comme d'habitude, pour mettre la bonne ambiance. J'ai pris le pli maintenant, et de plus en plus de monde sur la route, c'est beau à voir, et quelques-uns qui me reconnaissent.
En bonus lors de cette étape, une petite fille a fait un dessin spécial Tour de France et a voulu me l'offrir après le passage de la caravane, trop mignon ! J'ai aussi eu droit au dessert et d'un poster offert par Saint-Michel.
Deux passages sur l'étape, à chaque fois dans des montées. Au premier, une échappée avec Audrey et Marie, puis peloton. Au deuxième, il ne reste plus que Marie devant, mais gros plan à la télé quand un poulet se met à courir pour l'encourager, beaucoup de messages de gens qui m'ont vus. Après, c'est plein de petits groupes avec des chouchoutes un peu partout. Jusqu'au passage de la voiture balai, dont le chauffeur s'arrête même pour faire un selfie avec moi. À la fin de l'étape, je fais un petit tour aux bus, pour voir Juju, entre autres.
Samedi, place à la première grosse étape de montagne. Garé près de l'arrivée au Markstein, je prends rapidement le vélo pour aller à Grand-Ballon, descendre tout en bas et entamer la montée. En descendant, je passe le plus clair de mon temps à chanter, et à lâcher un petit mot d'encouragement à chaque cycliste que je croise, petite pensée pour celui à qui j'ai dit "allez, t'es presque en haut" à 800 m du pied du col.
Je retrouve aussi Samuel dans le col pour finir la montée en discutant. Vers le sommet, je croise aussi Nina Berton, une chouchoute venue encourager sa chouchoute Luxembourgeoise. En haut, photo obligée sous le signe de sommet HC, avec un "fais-le en entier, avec le coq !", d'un inconnu, qui m'a repéré des jours précédents...
Pour la course, je me mets un peu plus bas, à l'ombre et à la fin d'une grande ligne droite. Avec le live tracker du tour, c'est parfait pour suivre les compositions des groupes et savoir qui va arriver. J'aurais droit à un grand sourire lors de ma course avec Évita, de beaucoup d'autres aussi j'avoue. Un coucou d'Élise Chabbey, et un rafraîchissement de Margaux Vigié, qui m'arrose avec son bidon en guise de bonjour. Comme toujours, j'attends la voiture balai, aujourd'hui c'est le policier juste derrière qui vient faire la photo... Le temps de ranger toutes mes affaires et remonter vers l'arrivée, tout le monde est déjà reparti, donc moins de bouchon pour rentrer à la maison.
Dimanche, dernier jour du Tour de France. Au programme aujourd'hui, c'est la super planche des belles filles. Comme d'habitude, arrivé très tôt au pied du col, j'ai le choix de la place au parking. En tenue, puis vélo vers le col. On est sur les terres de Thibaut Pinot, et ça se voit, beaucoup de messages pour lui. Contrairement à ma montée du col en 2020, je ne vais pas passer par son village, mais j'ai l'expérience du col pour pouvoir l'aborder avec plus de sérénité (et de mal aux jambes aussi).
La montée se passe plutôt bien, dans la gestion, en me remémorant la 1ère fois. Avec cette fois-ci un accès vers plut haut, donc la partie "Mur Thibaut Pinot", qui finit par la déviation vers le parking. Les derniers kilometres gravel sont interdits, tout comme le passage devant le podium. Je fais quand même le tour pour voir un peu ce podium. Et un super bonus, une connaissance me permet d'aller de l'autre cote de la barrière, dans la zone technique, et de monter sur le podium ! Monter sur le podium final du Tour de France ! Que c'est beau ! L'avantage d'aller sur beaucoup de courses et être un peu connu...
Puis je redescends un peu, pour éviter les barrières pendant la course. Beaucoup de bonjours dans les voitures de l'avant-course: les parents de Juliette, Anne dans la voiture Parkhotel... et beaucoup de monde qui s'installe avec moi, notamment une bande aux couleurs des madeleines, de la famille de Margot Pompompanon.
Puis passage de la course, un peu la même situation que la veille, mais des écarts un peu plus faible, ce qui ne me laisse aucun répit. Pendant 5 minutes, je n'ai fait que gueuler, courir en montant pour accompagner mes chouchoutes (tout en sécurité, je vous rassure), redescendre pour la suivante, gueuler, courir, redescendre... Allez Jujuuu ! Kom så Cille ! Allez Évita ! Allez RieRie ! J'en ai même perdu ma lucidité pour reconnaitre qui arrivait... Mais quel kiff ! Avec des sourires en pagaille, des coucous de Julie, Vitto, Kirsten... Victoire qui dit bonjour à mon coq d'une petite tape, Éva qui me fonce dessus sous mes encouragements, Nico qui m'arrose depuis la voiture, Ali qui me lance son bidon, et moi qui continue les allers-retours en gueulant ! Jusqu'au passage de la dernière évidemment.
Et là, c'est fini... bon je suis complètement mort, mais c'est la fin d'une si belle semaine. Je remonte vers le podium, histoire de croiser quelques équipes, récupérer un maillot FDJ-Suez en souvenir, puis redescendre au pied du col, où d'autres équipes attendent, notamment la Valcar de Margaux, la Trek d'Audrey, qui me donnera un dossard dédicacé. Puis retour à la voiture, il est temps de rentrer à la maison.
Retour à la maison, c'est vite dit. Retour vers le Jura pour une dernière semaine de vacances (télétravail) avec mes parents. Pendant la semaine, c'est quelques petites randos, pour me reposer d'une part, et découvrir un peu la région: la station des rousses, la roche Champion, le pic de l'Aigle. Petites randos, mais bien sympathiques à la montagne ! Puis le samedi, une grosse sortie vélo. 100 km avec 3 petits cols, un passage en Suisse, sur les traces du Tour. Le tour du lac de Joux, avec un pique-nique sur les bords du lac. Rouler en famille, toujours un plaisir !
Et puis, c'est officiellement la fin des vacances, retour aux Pays-Bas. Deux mois de vacances, 20 jours de courses, 1 113 km de vélo, 32 à pied, du temps en famille, des surprises, à refaire l'été prochain !
