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L'Aspasienne

Même si (presque) personne ne connait cette course, elle a une importance particulière pour moi. Tout simplement parce que c'est la première à laquelle j'ai participé, et que je l'ai faite à plusieurs reprises.

Aspasienne

Tout commence lors de la saison 2012-2013, ma première à Saint-Étienne. Je partais de temps en temps faire du vélo dans le Pilat, et plus précisément derrière chez moi, à savoir dans le col de la croix de Chaubouret.

Sortant de deux années de classes préparatoires et n'ayant jamais été sportif, j'allais de plus en plus loin (haut) à chacune de mes sorties.

Aspasienne

Au cours de l'été 2013, profitant du beau temps du Sud-Ouest et de la présence de mon frère, j'ai enchainé les sorties en vélo. Je suis donc revenu tout frais à Sainté au mois de Septembre.

Et c'est là que j'ai vu, en rentrant d'un match à Geoffroy Guichard, des bandeaux annonçant l'Aspasienne. Il s'agit d'une course cycliste amateur, une montée chronométrée du col depuis le portail rouge jusqu'au Bessat, à quelques hectomètres près, ce que j'avais fait deux jours plus tôt.

Aspasienne

Je me suis renseigné sur les modalités de participation et me suis entrainé à nouveau sur le parcours pour avoir une idée du temps de montée.

Le dimanche 23 septembre 2013, j'ai donc participé pour la première fois à cette course, j'avais pour l'occasion emprunté la GoPro d'un copain pour en garder une trace.

Aspasienne

En tant que cycliste du dimanche, je n'ai pas fait un super temps et n'ai d'ailleurs doublé que des enfants ou handi-vélos. A 2.5 fois le temps du premier, j'ai quand même atteint le but que je m'étais fixé: moins de 1h30 !

En haut du col, après le traditionnel sprint de fin d'effort, j'ai pu gagner un bon de réduction à la loterie et discuter avec d'autres cyclos dans une bonne ambiance. Le tout sous le regard de Cyril Dessel, parrain de la course.

Et vous n'y manquerais pas, cette participation s'accompagne d'une petite vidéo:


En 2014, après trois mois de vélo quotidien à Amsterdam, j'arrivais plus en forme en septembre, j'avais même loué un vélo de course pour l'occasion. Malheureusement malade les trois jours entourant la course, je n'ai pas pu y participer (le stress surement...).

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En 2015, me voilà de retour. Après six mois d'entrainement à Nice, je ne devrais pas avoir de mal à battre mon record. Petit entrainement quand même deux jours avant, où j'explore de nouvelles routes.

Le jour J, je me couvre comme je peux. Et oui, il fait moins beau qu'à Nice ou Agen, et je n'avais pas prévu de k-way... Je prends la GoPro, finalise l'inscription et me voilà parti à toute allure.

Aspasienne

Avec un meilleur vélo et plus d'entrainement, je lâche d'entrée les concurrents partis avec moi et en rattrape/double beaucoup plus sur la route. Arrivé en haut, je profite du ravitaillement pour reprendre des forces après la montée et son sprint final. Les deux chocolats chauds ne sont pas suffisants pour se réchauffer en plein cœur des nuages...

Pas le temps d'attendre les résultats (pour la tombola, je perds sous le rire de la responsable), je redescends et fini par une belle pente pour rejoindre mon domicile du jour.

Signe du destin, je termine 47ème de ma catégorie avec près de 25 minutes de mieux que mon précédant temps (en comparaison, le record est de 33 minutes).

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Depuis que je suis à Londres, j'ai eu la chance de participer à d'autres courses (ici ou ), mais j'aimerais bien revenir à Saint-Étienne un jour pour me refaire l'Aspasienne !

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