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Coiffeur

Ah ma coiffure, c'est une longue histoire... La légende raconte que quand j'étais jeune, j'avais les cheveux raides. Mais ça, c'était avant.

Durant le collège et le début du lycée, j'avais les cheveux courts, coiffés en pics sur le dessus. J'utilisais du gel pour les maintenir bien droits. Puis j'ai commencé à en avoir marre de me coiffer tous les matins, alors j'ai laissé tomber le gel.

pics

Et c'est à partir de là que c'est parti en vrille. Mes cheveux ont commencé à friser, sans que j'en connaisse la cause exacte. Surement l'utilisation du gel, j'ai alors fait un choix de vie: ne plus jamais utiliser de gel sur mes cheveux.

Et c'est aussi à ce moment-là que j'ai changé de coiffeur. C'est maintenant Tony qui s'occupera de mon bonheur capillaire. Dans un petit salon qu'il tient avec sa femme, et dont les filles font parfois leur apparition, Tony a su s'occuper de moi et de mes cheveux. Et puis c'est toujours plus sympa de parler foot avec un supporter de l'OM que d'essayer d'expliquer l'origine de mon frisage avec une coiffeuse, certes jolie.

Mais c'est aussi avec Tony que j'ai laissé libre court à mes cheveux. J'ai commencé à aller de moins en moins souvent le voir, non pas parce qu'il n'était pas sympa mais simplement pour laisser mes cheveux pousser. C'est comme ça qu'est née cette fameuse touffe.

À partir du moment où je suis arrivé à Saint-Étienne, cette touffe est devenue de plus en plus symbolique. Rentrant moins souvent à Agen, il était donc plus difficile d'aller chez le coiffeur. J'ai aussi dû les laisser pousser pour faire une pièce de théâtre lors du Gala Illumines.

gala

J'ai donc atteint un record de 192 jours ! Soit six mois, une semaine et un jour sans aller chez le coiffeur. Qui dit mieux ?

À partir de là, j'allais voir le coiffeur tous les 3-4 mois environ. Et toujours à Agen chez Tony, je suis fidèle. J'ai dû faire une exception avant le début de mon stage de fin d'études, ne rentrant pas sur Agen, j'ai dû aller voir une coiffeuse à Saint-Étienne, qui ne coiffe pas aussi bien que Tony.

En grand fan des verts, et deux jours avant un rendez-vous chez le coiffeur, se déroulait le dernier match à Geoffroy Guichard de la saison 2013-14. Je me suis donc fait plaisir et me suis teint les cheveux en vert. Ce qui m'a valu une ressemblance avec Cetelem... Cette ressemblance était à son paroxysme le lendemain matin, je voulais garder les cheveux verts jusqu'à voir le coiffeur, mais le matin, le vert avait déteint sur le coussin et mon visage, une douche s'imposait.

teint

Avec de tels cheveux, de nombreuses portes s'ouvraient à moi: me faire des dreadlocks, les lisser, couper que les côtés... Les lisser ne fut pas une bonne idée du tout, je ne recommencerais jamais.

Pour les dreadlocks, se fut longuement envisagé et encouragé par mon père et mon frère, mais je n'ai jamais franchi le pas. J'utilise plutôt une perruque pour réaliser cet effet. Celle-ci m'accompagne lorsque je dois me déguiser, sur les routes du tour de France (ou du Paris-Nice), mais aussi pour égayer le port de la cagoule (bien pratique en vélo l'hiver).

dread

Enfin, ne couper que les côtés aurait pu donner un certain style, mais aurait été difficile à porter au quotidien. Il aurait fallu que je retourne chez le coiffeur quelques jours après et repayer une coupe. Envisageable s'il y a une coupe gratuite au milieu mais trop pour le radin que je suis en temps normal.

Pour finir sur mes cheveux, je me suis aussi amusé à faire des photos/vidéos. En une photo deux parties ou lors de films. L'un montrant la différence lors d'un passage chez le coiffeur, l'autre, à découvrir dans mon film sur Saint-Étienne, retrace une "tonte", accompagné d'un sketch du salon de coiffure des chevaliers du fiel.

On me dit souvent que les cheveux courts me vont mieux, mais personnellement, je préfère les avoir longs et jouer avec leur côté touffe en y faisant rebondir mes mains. C'est surtout que maintenant que Tony a arrêté d'exercer, je dois laisser faire et avoir une très grosse touffe...

Update: je ne suis pas allé au coiffeur ("chez le coiffeur" s'exclame mon père) depuis le 16 Octobre 2019. Soit environ .

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