London Irish - Sporting Union Agenais
Je ne suis peut-être pas le premier à aller voir le SUA, mais quand le SUA vient à moi, je ne peux pas manquer cet évènement. C'est ce qui est arrivé à Londres, pour la première journée de Challenge Cup. Agen doit affronter les London Irish le 14 Novembre 2015.
En me renseignant rapidement sur le match, j'ai pu voir que le stade ne serait pas plein, je pourrais donc acheter ma place directement là-bas. J'ai aussi vu que les London Irish ne jouaient pas vraiment à Londres, mais plutôt à Reading. Je vais donc en profiter pour passer la journée à découvrir cette ville de la banlieue Londonienne.
La veille du match, la France a connu de terribles attentats, qui rendront cette journée particulière et inoubliable #PrayForParis. Tout commence par un passage à la gare de Waterloo, à l'architecture unique, comme me l'a appris Damien.
Le voyage en train fut plus long que prévu, en fait il m'a fallu près de 2h pour aller jusqu'à Reading...
Mais le principal est d'arriver, et suffisamment tôt pour pouvoir visiter la ville, comme prévu.
La rue principale est piétonne et commerçante.
Mais je suis pas là pour faire les magasins, juste voir les maisons aux styles divers.
Comme dans toutes les villes, les églises sont là, mais je n'ai pas le temps de les visiter...
Au cœur du village, ou de la ville si vous préférez, passe une rivière dont les bords sont aussi des commerces piétonniers. Assez sympathique comme zone je dois l'avouer.
Mais le stade ne se situe pas au centre-ville, j'ai donc pu voir d'autres styles de maisons, moins touristiques.
Comme j'avais la flemme de prendre le bus, je suis allé jusqu'au stade à pied. Je me suis arrêté en chemin dans un pub anglais où j'ai essayé de suivre la tournure des évènements en France: "C'est la guerre" a dit notre président. Ça craint vraiment...
Mais bon, je suis là pour profiter de la journée et je repars en direction du stade, sous la pluie (normal, c'est l'Angleterre me direz-vous).
Après près d'une heure de marche, le voilà enfin !
Le Madejski Stadium de Reading !
Vous l'aurez compris, ce stade est aussi la propriété du club de foot, le Reading FC.
Je passe rapidement par la billetterie pour acheter le fameux sésame
Me voilà dans le stade, en place pour l'entraînement, la présentation des joueurs et le match...
En hommage aux victimes des attentats de la veille, une minute de silence est prévue avant le match, mais les joueurs préfèrent chanter a cappella la marseillaise.
Que d'émotion pour cette marseillaise ! Personnellement la plus belle que j'ai vécue, chantée par les joueurs, le staff et trois supporters dans le stade.
Le reste du match ne fut pas mémorable puisqu'Agen s'est incliné sur le score de 48-10. J'ai quand même glissé des "Allez AGEN !" et usurpé les chants londoniens en faveur de mon club, sous le regard incrédule des enfants devants moi.
Mais j'aurais préféré que l'équipe gagne pour pouvoir chambrer ou que Taylor Paris soit là pour le supporter 80 minutes. Voilà quelques photos que j'ai prises du match, ou récupérées sur internet, si vous voyez un mec avec un drapeau bleu-blanc-rouge de loin, c'est surement moi...
Le match est fini. Je reste dans le stade pour discuter avec un supporter Irish qui arrive à situer AGEN grâce au Stade Toulousain et au vin bordelais. Il me propose même d'aller boire une bière dans la salle de spectacle du stade. Je fais ensuite un tour du stade pour essayer d'intercepter les agenais à la sortie.
Je rencontre plutôt d'autres supporters: un agenais vivant lui aussi à Londres, puis des habitués du SUA qui se sont offerts un week-end en Angleterre. Je termine par la boutique où j'ai failli craquer en achetant une main verte géante, aux couleurs de London Irish.
Il est maintenant l'heure de quitter le stade et de rentrer vers Londres, enfin d'abord vers Reading, à pied.
Petite surprise en arrivant en ville, les bords de la rivière ont été privatisés pour la soirée, où l'entrée est donc gardée. Plutôt original et surement agréable pour les participants
Je termine la soirée par errer en ville, où la foire est installée dans un parc, les enseignes de la rue principale s'illuminent et la situation de guerre en France m'angoisse.
Rendez-vous à la gare pour rentrer vers Londres.
Comment passer une journée rugby à Londres sans évoquer Twickenham ? J'ai pu apercevoir le stade de loin et me suis surtout arrêté à la gare pour une petite photo souvenir.
De retour à Londres, je vois le London eye éclairé aux couleurs françaises. J'en profite pour y faire un tour, penser à mes compatriotes, à ma famille et à mes amis parisiens puis rentrer prendre de leur nouvelles.
