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6 day London

Octobre 2015. Quelques temps après mon arrivée à Londres, j'ai cherché des courses cyclistes qui pouvaient assouvir ma soif de Tour de France, et autres évènements à deux roues. Après quelques recherches, j'ai vu qu'il allait falloir patienter avant le prochain Tour of Britain, ou le Tour of Yorkshire s'il faut se déplacer.

J'ai alors regardé les épreuves ne se jouant pas sur route: les prochains championnats du monde de cyclisme sur piste se dérouleront à Londres en 2016 ! Oh oui, ça me donne envie d'aller voir Greg Baugé, François Pervis et autres Bryan Coquard. Mais j'ai surtout vu que les 6 jours de Londres se tenaient quelques jours après mon arrivée seulement.

J'ai donc regardé comment avoir des places. Mais devant recevoir pour la coupe du monde, se déroulant en même temps, et en voyant le prix des places, j'ai préféré ne pas me lancer trop vite dans cet achat. Mais pour ne pas oublier, j'ai suivi le compte officiel twitter de l'évènement. J'ai donc vu apparaître des RT d'entreprises partenaires, qui offraient des places en échange du fameux RT+Follow. J'ai donc tenté ma chance, et j'ai gagné !

Le cesame

Deux jours plus tard, entre deux matchs de la coupe du monde de Rugby, j'ai reçu le précieux sésame. Le temps de remercier @Brother_UK pour ce cadeau et me voilà à l'assaut du vélodrome Londonien. Étant situé dans le parc olympique des JO 2012, j'en ai profité pour voir le stade du même nom de loin.

Le vélodrome

Je suis ensuite les personnes en gilet orange et aux grandes mains aux couleurs des 6 jours pour rejoindre le vélodrome LeeValley. Il est beau de l'extérieur, mais j'espère qu'il le sera encore plus de l'intérieur...

En rentrant je me suis senti comme un gamin ! J'étais sous le charme de cette piste éclairée par les projecteurs, de ces tribunes qui se remplissaient, de ce rond central où les pistards s'échauffaient, de cette ambiance animée par un DJ, de ces hôtesses d'accueil au sourire charmant, de ces caméras qui donnent de l'ampleur à l'évènement, de ces coureurs qui tournaient dans cet anneau, de ces écrans géants diffusant les meilleurs images des jours précédents, de ces stands où les belles voitures côtoyaient les buvettes, de cette toiture qui donne un aspect si unique aux vélodromes...

Et c'est pas fini. Lorsque l'on m'indique ma place, je me rends compte de la valeur du cadeau qui m'a été fait: juste à côté de la ligne. Difficile de faire mieux, à part peut-être à se faire inviter au milieu de la piste, au cœur des courses. J'en ai donc pris plein les yeux. Je n'étais qu'au deuxième rang, mais l'absence de personnes devant moi m'a permis de mettre mon drapeau bleu/blanc/rouge en évidence.

En m'approchant de la piste pour mieux la découvrir, je fus surpris par la pente élevée de celle-ci, que l'on apprécie moins à la TV, mais aussi par le ressenti des vibrations sur les bordures au passage des pistards. Au centre de la piste, deux célébrités faisaint la fierté nationale: Mark Cavendish et Chris Hoy.

Les premiers coureurs arrivent, et parmi eux, un seul français, mais surtout champion du monde ! Je n'aurais donc pas trop de difficultés à le reconnaître avec son maillot arc-en-ciel. Mais surtout, je peux sortir mon drapeau français pour le soutenir tout au long de la soirée.

Place aux courses maintenant. On commence par une course aux points, par équipe. J'encourage donc notre Momo national comme il se doit. Malheureusement son duo ne finit que 3ème de cette course remportée par Michael Morkov, dans sa combinaison Tinkoff fluorescente, et son frère.

La course suivante fut une épreuve de sprint individuel. 200m lancé après quelques tours de piste. Alors que certains réclamaient le soutien du public en lançant une ola ou en tendant la main au public, d'autres étaient plus concentrés sur leur course. Les coureurs se sont donc succédé à toute allure, plus de 60 km/h !

Retour aux épreuves par équipes. Le 500m lancé fut un moment dominé par mon équipe favorite mais je me suis retrouvé bien seul dans ma déception lorsque le français fut battu par l'équipe anglaise. Encore 3ème... L'épreuve d'élimination ne lui sourit pas non plus, puisqu'il ne restera pas longtemps sur la piste. L'élimination fait partie des épreuves les plus excitantes du cyclisme sur piste où il ne faut pas relâcher son effort au risque de quitter la course un tour sur deux.

Une autre épreuve stimulante est le Keirin. Cette épreuve d'origine Japonaise fut logiquement gagnée par un japonais, à savoir Kazunari Watanabe. Mais cette épreuve est surtout marquante par son meneur à vélomoteur qui s'écarte pour faire place au combat. Ca frotte, ça accélère, et ça fait plaisir à voir.

J'ai aussi pu découvrir une discipline particulière, le 40 lap Derny. 10km derrière un vélomoteur, c'est donc l'endurance de chacun qui est mise à rude épreuve. Mais cette course manque de spectacle, pas d'adrénaline d'un sprint ou de duel serré avec les adversaires.

Pour clôturer cette soirée, la dernière course fut disputée par équipe. Une course aux points où les meilleurs prennent un tour d'avance. Morgan a pu entendre mes encouragements lors de ces tentatives d'échappées. Je ne sais pas vraiment si c'est arrivé jusqu'à lui, mais les enfants qui s'étaient installés au niveau de la ligne d'arrivée se sont tous retournés aux sons de mes "Allez ! Allez ! Allez ! Allez !".

Pas de victoire française aujourd'hui, ce qui a fait la joie des anglais dont Thomas & Matthew Rotherham ont dominé les épreuves individuelles. J'ai donc rangé mon drapeau avant de faire un dernier tour de l'arène puis de regagner le métro, comme les centaines d'autres spectateurs.

Mon bilan de cette nuit fut plus que positif: je me suis éclaté et attends avec impatience les championnats du Monde !

Bien évidemment, vous pouvez retrouver ce moment en vidéo...

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